Chaque année, plusieurs modes alimentaires font leur apparition. Parmi elles, certaines sont moins recommandables, alors que d’autres apportent leur lot de positif. Selon moi, l’année 2020, qui a été des plus marquantes, exercera certainement une influence sur les tendances alimentaires de 2021. Voici donc un petit aperçu de mes prévisions (positives) pour l’année qui vient de commencer.
1. Manger local
En raison de la pandémie et du confinement, nombreux sont ceux qui ont compris l’importance de consommer local. Les gens ont redécouvert le Québec, que ce soit en voyageant dans nos régions cet été, en participant à des initiatives telles que le Panier Bleu, en choisissant des aliments locaux ou en soutenant les restaurateurs d’ici.
Pour encourager les producteurs locaux, plusieurs options s’offrent à nous. Par exemple, on peut sélectionner des aliments du Québec à l’épicerie, s’approvisionner directement dans les marchés publics en été ou s’abonner à un panier de légumes biologiques pour les recevoir tout au long de l’année.
Manger local, c’est aussi se nourrir en suivant le rythme des saisons. Ça permet de contribuer à l’économie locale, de découvrir les merveilles qui poussent sur notre territoire et d’avoir un impact positif sur l’environnement (1).
2. Cuisiner plus souvent!
Au printemps dernier, plusieurs personnes ont eu la chance de découvrir ou de développer leurs compétences culinaires. Nous avons vu plusieurs tendances défiler sur les réseaux sociaux : préparer son propre pain, ses bagels ou un pain aux bananes, par exemple. Voici d'ailleurs une recette de bagels maison facile à préparer !
Je crois que notre société va avoir réalisé que cuisiner est à la portée de tous, qu’il s’agit de prendre le temps. Ainsi, en 2021, je m’attends à voir cette habitude perdurer. Je suis certaine que plus de gens se retrouveront derrière leurs fourneaux pour préparer de bons repas ou des collations pour la semaine.
En plus, le fait de cuisiner souvent comporte de nombreux avantages. Par exemple, on consomme moins d’aliments ultra-transformés, on contrôle la qualité de la nourriture qui se retrouve dans notre assiette, on améliore nos capacités culinaires, etc. (2).
3. Consommer des aliments moins transformés
En 2015, les Canadiens consommaient presque la moitié de leurs calories sous forme d’aliments ultra-transformés (3). Le problème est que ceux-ci contiennent souvent beaucoup d’additifs, de sel et/ou de sucre ajouté, entre autres.
La solution? Cuisiner! En préparant soi-même un peu plus de repas ou de collations, par exemple, on peut réussir à se nourrir d’aliments qui sont peu transformés. J’ai donc l’impression qu’en 2021, nous porterons plus attention au niveau de transformation des aliments. J’espère voir nos assiettes remplies de fruits, de légumes, de grains entiers, de légumineuses et d’autres aliments peu transformés!
D’un autre côté, je crois que l’industrie a le souci de faire un effort dans ce sens… Je vois déjà apparaître sur les tablettes des épiceries des aliments transformés dans des versions qui contiennent moins d’additifs ou de sucre ajouté. Est-ce que cela peut remplacer les aliments préparés à la maison? Probablement pas. Par contre, il s’agit d’un pas dans la bonne direction, qu’en pensez-vous?